Après l'IVG
Suite à l’IVG, le médecin t'aura préscrit un rendez-vous de suivi pour s’assurer de ton bien être, tant physique que mental.
Tu te diriges vers l'IVG instrumentale, tu as rempli ton formulaire de consentement et aucune contre-indication n'est indiquée par ton médecin. Tu peux alors procéder à l'IVG instrumentale.
L’IVG instrumentale consiste en une rapide intervention instrumentale pour aspirer l’œuf qui se trouve dans l’utérus après dilatation du col. Une canule de calibre adapté au stade de la grossesse est introduite par le professionnel de santé pour aspirer le contenu utérin.
Elle est réalisée sous anesthésie locale (seul le col de l’utérus est « endormi » : un spéculum est mis en place pour voir le col et l’utérus et un produit d’anesthésie est injecté au niveau du col de l’utérus et de la partie haute du vagin). Elle peut également être réalisée sous anesthésie générale (tu es endormie) et dure une quinzaine de minutes.
Elle est effectuée par un médecin ou, sous certaines conditions, par une sage-femme, en établissement de santé ou dans des centres de santé autorisés.
Elle est possible jusqu’à la 14ème semaine de grossesse (soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles).
Il n’existe pas de contre-indication à l’IVG instrumentale en tant que telle, seule l’allergie aux produits d’anesthésie peut constituer une contre-indication.
Sous anesthésie locale, une sensation de gêne, plus que de douleur peut être ressenti. Avant l’intervention, afin de diminuer les sensations douloureuses liées aux contractions utérines, des médicaments antidouleurs sont donnés.
Les complications sont peu fréquentes.
Dans de rares cas, il est possible que des lésions au niveau du col de l’utérus ou de la paroi utérine surviennent au cours de l’intervention.
Comme pour toute intervention, des complications liées à l’anesthésie peuvent survenir (allergie aux produits d’anesthésie par exemple). Ces complications sont rares et la consultation d’anesthésie préopératoire permet de réduire considérablement ces risques.
Les complications suite à l’intervention sont les mêmes que pour l’IVG médicamenteuse : une hémorragie, une infection ou des douleurs persistantes malgré la prise de médicaments antidouleurs.
Il est possible dans de très rares cas que la grossesse ne soit pas totalement aspirée. Dans cette situation, une seconde intervention peut parfois être nécessaire.
En cas des symptômes suivant, tu dois contacter rapidement le professionnel de santé qui t'as suivie pour l’IVG, car cela peut être un signe de complication :
Suite à l’IVG, le médecin t'aura préscrit un rendez-vous de suivi pour s’assurer de ton bien être, tant physique que mental.